Citations et extraits d’articles de presse
1956 - L’Aiguière - Camille Rouvier
« Ce soir également prendra fin, à “L’Aiguière” l’exposition des peintures d’un artiste de 16 ans : François GUY. … Malgré son jeune âge, François GUY possède déjà presque du métier. »
1964 - Salon de Bollène - Axel Toursky
« Fidèle à sa mission qui est, traditionnellement, de présenter un jeune, le “Salon de Noël” reçoit également François GUY… Cette présentation est de très haute qualité. Elle nous révèle un artiste au talent solide et mesuré, un robuste ordonnateur de formes que visite souvent une fort délicate sensibilité. Peinture vigoureuse et large qui prend à ses rêts la vérité la plus charnelle et les sentiments les plus secrets. »
1965 - Club 65 - Axel Toursky
« Saluons d’abord François GUY, révélation incontestable du dernier salon de Bollène. Représenté par une “Marine” et par un “Paysage”, GUY s’affirme de plus en plus une force généreuse et sensible, un lyrisme fougueux et cependant médité. On ne peut rester insensible à la santé de ce mouvement, à cette joie avec laquelle François GUY brasse les éléments de son motif, non plus qu’à la sobriété de sa palette. »
1965 - Club 65 - Léon-Gabriel Gros
« Peintre remarquablement doué, en pleine évolution, d’ores et déjà “harmoniste” de la couleur, François GUY offre cette particularité curieuse d’exceller dans les tons froids. A la fois grave dans ses paysages et exquis dans ses intérieurs. … Ce peintre aimable entre tous, exquis même, sait, par toutes les fibres de sa sensibilité et de sa technique, que la peinture est une chose grave. »
1966 - Expo galerie de Villars à Aix-en-Provence - Léon-Gabriel Gros
« La peinture de François GUY est une des plus séduisantes et des plus solides qui soient, deux qualités qui, chez d’autres moins lucides et moins passionnés, restent incompatibles. »
1966 - Expo galerie de Villars à Aix-en-Provence - Jean Tourette
« Dessinateur de talent, il dissimulera toutefois son graphisme pour donner à la peinture une prééminence absolue. La touche est volontaire, la pâte toujours nourrie, la lumière éclatante du Midi l’obsède. … François GUY ne cherche jamais l’effet facile. Comme Mathieu Verdilhan, il connaît le sens des valeurs. … Encore un mot sur les dessins qui sont des pensées écrites. »
1968 - Club 65 - Axel Toursky
« François GUY – et l’on sait en quelle estime nous le tenons depuis sa grande exposition Aixoise du dernier Festival – nous offre une incontestable réussite avec son immense” Marine” et deux “Femmes” dont les blancheurs se trouvent magistralement animées par des bleus et des ocres tendres. Ecriture d’une rare puissance et dont la riche simplicité ne schématise jamais. En peu d’années, François GUY est parvenu à marier aux indications les plus lisibles les suggestions et les allusions troublantes qui jusque-là paraissaient être l’apanage de la pochade et du croquis. Il va loin avec force, et sa robustesse n’interdit pas le rêve. »
1968 - Club 65 - Camille Rouvier
« L’architecte François GUY construit ses œuvres avec une extrême vigueur dans une matière généreuse où dominent les blancs, les gris et les bleus. Ses “Coqs” révèlent d’évidentes qualités décoratives. »
1988 - Galerie Jouvène - Alain Paire
« François GUY professe une immense admiration pour la peinture de paysages telle qu’elle apparait dans l’arrière-fond des peintures “primitives”, celles de Nicolas Froment, de Patinir ou de Piero della Francesca : dans ce type de peinture, derrière “les figures obligées” des premiers plans, il affectionne infiniment les paysages représentés dans les lointains, parce qu’ils sont le lieu d’une plus grande invention, jamais préalablement codifié. »
1988 - Galerie Jouvène - Henri Bourdet-Guillerault
« Passionné par son métier d’architecte, engagé dans tous les combats de sa profession, François GUY avait fait de la peinture son jardin secret. Son entourage l’a convaincu de revenir sur les cimaîses où nous le retrouvons avec plaisir chez Jouvène. Sachant analyser avec un esprit de synthèse et un égal bonheur ses paysages ou ses compositions réalisées avec peu de moyen mais d’une forte densité plastique. »
1991 - Galerie Jouvène - Josée Baron
« Entre projets et réalisations de l’architecte, les échappées d’un regard qui capte les champs et les bois, qui, au-delà des contingences de l’urbanisme, sait recréer les espaces de fraîcheur et de ressourcement présents dans son œuvre. Naissent les plans qui sont canevas de terre blonde ou brune, des prés verts, des silhouettages d’arbres. »
1995 - Galerie Jouvène : Patrick Merle
« Si François choisit de vastes plaines, des coteaux, des rivières ou de grands aplats de ciel, c’est pour mieux exprimer son goût forcément architectural pour le dessin. De grandes traînées toujours bien dosées, avec des juxtapositions linéaires de couleurs transmettent à l’œil des élans manifestes. Derrière la rugosité, s’impose la souplesse d’un geste, d’un regard, avec un découpage décadré à la manière d’une photographie. Quelle que soit la matière, François GUY avance une main experte, qui a déjà séduit le public maintes fois. »
1998 - Galerie Jouvène : René Cachout
« François GUY n’aime pas les étiquettes, les cloisonnements, les tiroirs, qui enferment et réduisent. Certes, il est architecte, et connu pour cela, mais il est aussi peintre. Les hommes sont multiples et le cachent souvent. Lui, le revendique. La peinture restera sa compagne de cœur toute sa vie à côté de l’architecture, vocation non moins précoce, puisqu’il bâtissait déjà des maquettes de maisons à l’âge ou ses copains jouaient aux soldats de plomb. »
1998 - Galerie Jouvène : André Alauzen Di Genova
« C’est un artiste qui vibre devant un brin de nature perçu au millième de seconde, dont il va longuement redisposer les éléments à sa guise, recomposer l’atmosphère tant et si bien qu’il donnera à voir une image du lieu immédiatement reconnaissable pour tous, alors que certains détails apparaîtront faux à quelques scrutateurs vétilleux. C’est cela que Champfleury admire et qu’il nomme “une si réelle illusion”. Celle que François GUY entretient dans chacun de ses tableaux. »
2001 - Galerie les Amis des Arts : Jean-Marc Tixier
« Il saisit le reflet des arbres dans la transparence d’un ruisseau, un éclat de lumière sur les rochers. Sous l’emprise de la découverte, il cherche à fixer l’émotion, note ce qui le fascine. »
2006 - Galerie Asakusa : Edmée Santy
« Si les paysages alignent toujours des plans larges et vigoureux et que la Montagnette se détache dans le ciel Cézannien, voici que les pontons de Venise se réfléchissent dans la lagune pour mieux rejoindre ceux chers à Rimbaud … le regard cille, la raison raisonnante vacille, le cœur bat la chamade, comme lorsque l’enfant, après une course éperdue croit voir ce que les grandes personne ne verront jamais. François GUY, lui, sait reconstruire le souvenir, rattraper l’instant sans l’immobiliser. Apprenti sorcier de son propre rêve, il nous convie à repousser les murs pour mieux entrevoir l’Ailleurs. »